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Bon voyage !
Dimanche
1er septembre, nous quittons Péronnes les Antoing et la Belgique en fin de
journée.
Claire vient nous faire un dernier au-revoir.
Nous passons la frontière où le poste de douane est toujours là même s’il ne
sert plus.
Nous remontons l’Escaut jusque Fresnes.
Lundi,
nous attaquons la journée de bonne heure. L’écluse est prête pour nous, le
soleil déjà là. Nous prenons le petit déjeuner en naviguant.
Il y a du trafic
commercial.
Nous croisons aussi 2 tjaks
qui descente dans le sud en passant par le St Quentin.
Nous allons jusqu’à Arleux où nous embouquons le canal du nord. La navigation est rapide, peu
de trafic commercial et toutes les écluses sont prêtes pour nous.
Les seules
péniches que l’on voit ne naviguent pas dans le même sens que nous.
Nous
passons le tunnel de Ruylaucourt en fin de journée.
Christian, Martine, Michel
et Danielle nous attendent sur un pont.
Ils nous rejoignent pour la soirée à
Moislains.
Mardi,
nous nous levons avec le brouillard.
Nous devons attendre de voir l’écluse pour
commencer à naviguer. Le soleil ne tarde pas de trop et nous continuons notre
progression rapide vers le sud.
A l’écluse de Languevoisin, nous devons
patienter.
Une péniche vide, une vidange, Mustang, vient de se désamarrer et
rentre derrière nous dans l’écluse. Une fois éclusés, nous la laissons passer
devant nous et nous suivons sa cadence.
Elle ne traîne pas et nous suivons
allègrement à
10 km/h.
Nous sommes en fin de journée à Choisy au Bac sur l’Aisne. Nous aurons fait le
canal du nord en 2 jours.
Mercredi,
le soleil est là dès le matin.
Nous partons de bonne heure, une fois de plus,
les écluses sont prêtes pour nous, nous n’attendons pas beaucoup.
Par contre,
il y a du trafic avalant. L’Aisne est passée sans problème. Nous sommes à Bourg
et Comin en fin de journée. Nous trouvons même une petite place au ponton.
Hélène et Patrick viennent nous rejoindre pour la soirée, nous sommes passés
devant leur maison près de Soissons sans nous y arrêter. Nous avons hâte de retrouver
le sud et un temps plus clément.
Jeudi,
soleil et humidité.
Nous rattrapons une péniche chargée qui nous fait gentiment
signe de passer. Fait étrange, nous ne croisons que des péniches hollandaises.
A l’écluse de Vieux les Asfeld, tous les feux sont éteints. Serait-ce fermé
entre l’heure du midi ? Après un appel au central, un dépanneur arrive
très vite sur place. L’écluse à disjoncté
à cause de l’humidité.
Nous continuons notre navigation. Nous rattrapons
un tjalk hollandais. Il est trop grand pour qu’Océan-Manor rentre avec lui dans
l’écluse. Nous patientons et prenons la bassinée suivante. Dans le bief, nous
le rattrapons une seconde fois. Lui aussi, nous fait signe de le dépasser.
Il
faut dire qu’il n’avance pas très vite. Nous sommes à Rethel vers 17h00.
Super,
nous en profitons pour refaire le plein, le supermarché n’est pas très loin.
Hélène et Patrick viennent nous rejoindre à nouveau pour la soirée, nous
profitons encore de la terrasse avec le temps clément.
Vendredi,
notre ciel bleu s’habille de quelques gros nuages.
Nous ne traînons pas. Le
temps va se gâter.
Il est 11h30 et nous entamons la montée de l’échelle
d’écluses des Ardennes sous une pluie battante.
Nous en passons 5 puis le
soleil revient.
Nous trouvons quelques mirabelles sur le bord du canal avec
lesquelles nous ferons quelques pots de confiture.
Il nous faut 4h22 pour
franchir l’échelle d’écluse. Pour changer,
la Grenouille avait
enfourché son vélo pour attraper les amarres et faciliter le passage des
écluses en s’amarrant à l’arrière.
Nous continuons notre chemin en profitant du
temps ensoleillé.
Cela ne devrait pas durer.
Samedi,
temps gris.
Encore quelques écluses descendantes et nous voilà sur
la Meuse.
Nous sommes de nouveau
avec des écluses montantes, plutôt hautes.
La journée reste grise et
tristounette. Nous nous amarrons à Mouzon pour la nuit.
Il n’est pas très tard
et nous en profitons pour cuire les confitures, il y a presque
9 kg de mirabelles.
Dimanche,
il fait toujours très humide. Nous croisons quelques bateaux de location.
Un
timide rayon de soleil se montre pour éclairer une Meuse verdoyante. C’est tout
de suite plus agréable.
Nous passons Stenay puis Dun.
Après, les écluses sont
manuelles. Nous continuons avec un éclusier jusqu’au petit quai de Samogneux.
Nous y trouvons de magnifiques pruniers, malheureusement, les prunes ne sont
pas encore mûres !
Lundi,
le soleil fait son apparition.
Avec la
navigation à la demande, même si se sont des écluses manuelles, nous avançons
bien.
Toutes les écluses sont prêtes pour nous. Jean Marie donne le coup de
main pour la fermeture et l’ouverture des portes.
Le temps se maintient malgré
quelques averses.
En fin de journée, nous retrouvons Philippe et Kim de
La
Kim Anh à St Mihiel.
Mardi,
nous repartons à 2 bateaux.
La navigation est tranquille entre soleil et
averse. Nous avons toutes les explications de Philippe sur la région. C’est le
pays de son enfance.
Nous nous arrêtons en sauvage pour déjeuner et attendons
le soleil pour repartir. Malheureusement, la pluie revient vite.
Encore
quelques écluses et nous quittons
la
Meuse et son canal. Après l’écluse de Troussey, nous virons à
gauche vers Toul sur le canal de
la
Marne au Rhin.
Nous passons le tunnel de Foug où, toutes les
lumières sont éteintes. Heureusement, il y a le spot. Aujourd’hui, c’est jour
de grève… et les écluses vers Toul sont fermées.
Nous nous amarrons sur l’île,
chacun de notre côté.
Mercredi,
nous repartons avec la pluie…
Vivement le sud ! Nous sommes dans la seule
région de France où il pleut.
Nous laissons
La
Kim Anh à Toul et continuons notre chemin
vers Nancy.
Jeudi,
journée lessive et avitaillement, 600 litres de gasoil au bidon, seule solution
pour faire le plein à un prix raisonnable. Heureusement la pompe n’est pas trop
loin du bateau, mais cela fait quelques allers-retours malgré tout. Nous
retournons au port de Nancy pour la nuit.
Nous profitons des derniers jours de
projection du son et lumière de la place Stanislas.
Vendredi,
nous quittons Nancy par la vallée de Cayenne pour rejoindre le canal des Vosges.
Superbe promenade très agréable.
Nous croisons une péniche de commerce qui nous
confirme que les Vosges passent bien. Il y a de l’eau.
Nous nous arrêtons en
fin de journée à la sympathique halte de Richardménil.
Samedi,
la pluie est de retour.
Nous enfilons les cirés et traçons vers le sud. Nous
voulons le soleil !... Les écluses s’enchaînent. Nous passons Charmes où
nous pensions nous arrêter, mais c’est la foire. Nous continuons notre
navigation jusqu’à Nomexy.
Dimanche,
même temps pluvieux. Nous sommes trempés lorsque nous nous amarrons à Epinal.
Nous déjeunons au sec avec le chauffage qui tourne au maximum. Le soleil montre
son nez… Et nous en profitons pour reprendre notre navigation et passer
l’échelle d’écluse de Golbey au sec.
Lundi
le temps est de nouveau à la pluie.
Nous naviguons une dizaine de km avant de
nous arrêter… Nous voulons du soleil !...
Mardi,
il ne pleut plus.
Le baromètre daigne enfin remonter mais il a fallu attendre
d’être à 975 mb ! Le temps d’attente pour la préparation des bassinées est
très long, pas génial avec le vent. La pluie joue a cache-cache avec le soleil.
La navigation est superbe. Le canal des Vosges est vraiment très beau. Il le
serait encore plus encore avec le soleil. Nous nous amarrons en pleine nature
pour la nuit.
Mercredi,
nous repartons avec les cirés et la pluie.
A Corre, nous jetons l’éponge et
nous nous arrêtons. Bruno et Corine sont là pour nous prendre les amarres. Ils
sont arrivés un peu avant nous avec leur camping-car.
Le soleil daigne enfin se
montrer en fin de journée. Soirée sympa avec des histoires de navigation… bien
entendu.
Jeudi
19 septembre, c’est l’anniversaire de la Grenouille. Une
petite brume légère annonce une journée peut-être ensoleillée.
Nous quittons le canal des Vosges pour
la Petite Saône… Il y a de l’eau.
Nous profitons de toute cette eau tombée du ciel.
Il y a plus de
3 km/h de courant… et nous
allons dans le bon sens. Ici l’expression dit : avoir la plaine dans le
cul. Il nous faut à peine 4h00 pour arriver à Port sur Saône où nous sommes
attendus.
Le temps s’est maintenu et le soleil est enfin de retour. Soirée de
fête chez Danièle et Hervé… Que du plaisir !
Vendredi,
nous profitons du courant, nous croisons quelques bateaux montants qui, eux,
peinent à avancer.
Ce sont des privés mais aussi quelques bateaux de location.
Fin de journée à la jolie halte de Mantoche.
Samedi,
nous continuons notre descente. Nous profitons toujours d’un bon courant.
Les
premières couleurs de l’automne se font voir.
Il y a du trafic sur
la Petite Saône. Nous croisons
quelques belles unités qui remontent vers le nord. Océan-Manor continue sa
progression rapide vers le sud. Le temps se maintient et nous en profitons pour
déjeuner en terrasse.
La navigation est bien plus agréable avec un rayon de
soleil.
Nous arrivons en fin de journée à St Jean de Losne, où nous nous
retrouvons à couple du Wilcat ; un bateau expérimental qui ne navigue
qu’avec du solaire… et ça avance. Une virée à Paris cet été en est la preuve.
Christian du Jocris III vient nous saluer malgré un planning plutôt chargé.
Soirée très animée à bord du Wilcat avec Freddy et Françoise mais aussi avec 2
autres équipages. Une soirée très animée où nous avons tous bien rigolé.
Dimanche,
nous continuons notre descente vers le sud, le soleil est toujours là et les
effets de la pluie aussi.
Nous n’attendons pas aux écluses et nous profitons du
courant. Nous descendons à une vitesse moyenne de
11,8 km/h sans pousser la
mécanique.
Nous sommes à Tournus en fin de journée et nous découvrons à sec sur
le quai un 1500 du Boat à sec.
Il a essayé de jouer à saute-mouton sur les
digues.
Lundi,
la grisaille est de retour. Nous faisons une petite escapade sur la Seille pour aller déjeuner
à la Truchère…
Très bonne adresse avant de reprendre le cours de
la Saône.
Nous passons Macon pour
terminer la navigation à Thoissey.
Mardi,
le brouillard est épais. Nous patientons avant de partir.
Le soleil fait
rapidement son apparition.
Nous continuons notre descente avec un bon rythme.
Nous passons Lyon sous le soleil et décidons de naviguer encore un peu. A la
sortie de l’écluse de Pierre Bénite, nous sommes à 16,1 km/h…
Nous profitons
encore de toute cette pluie qui nous est tombé sur le coin de la figure.
Nous
amarrons Océan-Manor pour la nuit au ponton d’Ampuis. Superbe journée de
navigation.
Mercredi,
nous quittons Ampuis, le courant pousse moins qu’hier soir.
Il y a un petit
vent mais rien de bien méchant.
La descente est tranquille. Un salut à la table du roi et à la digue qui lui fait face.
Souvenir d'un sauvetage à la montée.
Nous passons Valence où les travaux ont commencé sur le La Tour pour renflouer la péniche qui a coulé au printemps. Nous arrivons en
fin de journée à l’écluse de Beauchastel.
Nous y passons la nuit.
Jeudi,
le temps est mitigé.
Comme nous sommes sur le ponton d’attente, nous ne
traînons pas. La descente est tranquille, nous ne croisons pas beaucoup de
bateaux.
Nous passons Logis Neuf, puis Chateauneuf.
Nous croisons quelques
bateaux à passagers mais ils vont plus vite que nous. L’écluse de Bollène est
prête pour nous.
20 minutes plus tard, nous en sortons et nous sommes
23 mètres plus bas. Nous
continuons notre descente comme une flèche. 18h30, nous sommes à l’écluse
d’Avignon, elle n’est pas prête pour nous.
En plus, nous devons attendre un
bateau à passagers. Vu l’heure et l’attente, nous demandons pour y passer la
nuit. Accordé. Vitesse moyenne de la journée, temps d’éclusage compris :
10,6 km/h. Tout compte fait maintenant.
Vive la pluie.
Vendredi,
le temps est gris mais chaud.
Nous terminons sans encombre notre descente du
Rhône. Nous sommes enfin dans le sud.
Nous embouquons le Petit Rhône où nous
faisons une courte halte à Fourques le temps de croiser Evelyne et Stephan qui
eux arrivent de Suisse pour aller à Agde.
Nous nous arrêtons près de St Gilles
pour la nuit.
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Bon voyage !
